cronenberg, david

cronenberg, david tous l'encyclopédie canadienne encyclopédie de la musique au canada articles de fond accueil > l'encyclopédie canadienne > biographie > réalisateurs et producteurs de films > cronenberg, david  pour imprimer cronenberg, david version anglaise de cet article jeu de canecdotes cronenberg, davidle film de cronenberg « crash » secoue le festival de cannes en mai 1996, tout comme l'avait fait « vidéodrome » en 1980 (avec la permission de maclean's). cronenberg, david, cinéaste (toronto, 15 mars 1943). il tourne deux courts métrages alors qu'il étudie la littérature à l'u. de toronto. stereo (1969) et crimes of the future (1970) sont des commentaires sur des expériences scientifiques menées dans un univers vaguement futuriste. ce sont aussi des oeuvres d'avant-garde tant par la forme que par la structure. après ces films, cronenberg décide de s'engager dans la production commerciale destinée au grand public. ses films suivants allient les conventions de l'horreur et de la science-fiction à des commentaires originaux et ironiques sur la vie contemporaine. la critique canadienne vilipende the parasite murders (1976; v.f. frissons connu aussi sous le nom de shivers), mais, à l'instar de films comme rabid (1977), the brood (1977) et scanners (1980; v.f. scanners), the parasite murders contribue à faire de cronenberg un réalisateur-culte qui représente une valeur sûre, surtout en europe et aux états-unis. il se réhabilite auprès de la critique avec videodrome (1982; v.f. videodrome), un récit noir et dérangeant sur la technologie et finira par être considéré par cette dernière comme un artiste important. ses films abordent ensuite plusieurs questions métaphysiques et traitent de la relation entre le corps et l'esprit, ainsi que de diverses questions d'éthique en relation avec le rôle de la technologie et de la science dans la vie moderne. les films the dead zone (1983) et the fly (1986; v.f. la mouche), deux productions hollywoodiennes, font de cronenberg un cinéaste commercial digne d'intérêt. le succès de the fly lui donne la liberté d'explorer des préoccupations plus personnelles et plus sombres. nombreux sont ceux qui considèrent dead ringers (1988; v.f. faux-semblants) comme son oeuvre maîtresse. « dead ringers »david cronenberg (à droite) dirigeant jeremy irons pour le film « dead ringers »; photo d'attila dory (avec la permission des bibliothèque et archives canada/division des archives audio-visuelles). les années 90 marquent une nouvelle période dans l'oeuvre de cronenberg : l'adaptation cinématographique de textes romanesques et dramatiques. bien des gens considéraient naked lunch (1991; v.f. le festin nu), tiré du roman du même titre de william burroughs, inadaptable au cinéma. après avoir longuement caressé le projet, cronenberg fait du film une réussite. m. butterfly (1993; v.f. m. butterfly) est tiré d'une pièce de david henry hwang et son film le plus controversé, crash (1996; v.f. crash), s'inspire du roman de j.g. ballard. crash, qui remporte le prix spécial du jury au festival de cannes pour son « originalité, sa témérité et son audace », a fait l'objet de censure dans certains pays. les films de cronenberg ont remporté plusieurs prix génie. dead ringers (10 prix génie) et naked lunch (8 prix génie) sont tous les deux nommés meilleur film et valent à cronenberg le prix du meilleur réalisateur. le cinéaste reçoit le prix du meilleur réalisateur pour videodrome et crash. il travaille à l'occasion pour la télévision et tourne notamment la célèbre série crimes against nature. il interprète par ailleurs plusieurs rôles au cinéma, dont un dans nightbreed (1990; v.f. nightbreed), de clive barker. le gouvernement français le nomme chevalier des arts et des lettres en 1991. de nombreuses cinémathèques, parmi lesquelles les plus prestigieuses au monde, lui consacrent des rétrospectives. enfin, ses objets, accessoires, ébauches et dessins ont fait l'objet d'une importante exposition à tokyo et au musée royal de l'ontario, à toronto (1992). auteur piers handling l'encyclopédie canadienne © 2007 la fondation historica du canada. tous droits réservés. information de copyright

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