david madore's weblog
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this weblog is bilingual, some entries are in english and others
are in french. a few of them have a version in either language.
other than that, the french entries are not translations of
the english ones or vice versa. of course, if you understand only
english, the english entries ought to be quite understandable without
reading the french ones.
ce weblog est bilingue, certaines entrées sont en
anglais et d'autres sont en français. quelques-unes ont une version
dans chaque langue. À part ça, les entrées en français ne
sont pas des traductions de celles en anglais ou vice versa.
bien sûr, si vous ne comprenez que le français, les entrées en
français devraient être assez compréhensibles sans lire celles en
anglais.
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2007-10-18 (jeudi)
thèmes oniriques
je ne crois guère aux théories freudiennes sur les rêves, ou en
tout cas à l'idée que ceux-ci véhiculent des messages refoulés sous
forme cachée : le plus souvent, j'arrive à en déchiffrer une bonne
partie (je m'étais déjà livré ici à
l'exercice) et ce sont de simples associations d'idées un peu
fumeuses. il y a cependant certains thèmes qui, en revenant souvent,
doivent nous renseigner sur des peurs ou des désirs dont nous n'avons
pas toujours directement conscience ; cela n'implique pas
nécessairement un codage compliqué : par exemple,
j'ai souvent rêvé
(cf. aussi ici) que je passais un
examen, que le temps arrivait à la fin et que je n'avais encore rien
écrit parce que j'avais perdu mon temps à recommencer sans cesse la
même chose — c'est une angoisse assez transparente.
pour ce qui me concerne, il y a quelques motifs que j'ai remarqués
comme récurant fréquemment dans mon sommeil :
celui qui est peut-être le plus particulier, c'est celui de la
lumière faible : je rêve que je suis chez moi ou dans un endroit
familier, il fait noir ou sombre, je veux allumer la lumière, et
celle-ci est étonnamment sombre (imaginez une lampe incandescente sur
variateur avec le variateur pratiquement à sa position minimale),
alors j'essaie d'autres lampes mais toutes produisent le même effet
(ou ne s'allument carrément pas). au bout d'un moment, souvent, je
panique et je me réveille (mais pas toujours, et parfois ce n'est pas
vraiment angoissant). je ne crois pas que rien de tel me soit arrivé
dans la vraie vie (sauf peut-être cette
petite péripétie, mais rien d'angoissant, et je faisais le rêve
depuis bien plus tôt).
j'ai des tendances somnambules légères, qui se manifestent presque
toujours de la même façon : je rêve que je suis dans un endroit qui ne
m'est pas familier, et au moins une des trois choses suivantes se
produit : (i) je suis perdu, (ii) il fait totalement noir, ou (le plus
souvent) (iii) je suis emprisonné. typiquement, je pourrais rêver que
je suis entré dans un sous-sol, un coffre-fort, un placard, que
sais-je, et que la porte s'est fermée derrière moi, et que pour
l'ouvrir il me faudrait voir ce que je fais mais je suis dans
l'obscurité totale ; ou bien que je suis entré dans une grotte et que
la lumière s'est éteinte et que je suis perdu. c'est en tentant de
m'échapper quand même que je me réveille à moitié seulement et que je
commence à errer dans ma chambre (une fois je suis vraiment entré dans
mon placard comme ça, en cherchant la sortie de je ne sais quel
rêve).
toujours au rayon des labyrinthes, il m'arrive fréquemment de
rêver de vastes dédales inexplorés : mais cette fois-ci plus comme un
rêve agréable (ou prometteur et excitant) que comme un cauchemar (cela
peut faire un peu peur tout de même, mais pas de la même façon). je
rêve, par exemple, que j'apprends qu'un endroit que j'ai l'habitude de
fréquenter possède des souterrains immenses, dont certaines parties
n'auraient jamais été explorées par l'homme (même si elles sont en
béton : ne pas chercher la logique, c'est un rêve !). généralement,
dans le rêve, je n'en vois que l'ouverture qui donne sur des tunnels à
perte de vue et qui à la fois m'effraient et me donnent envie de m'y
aventurer. ce ne sont pas forcément des endroits totalement
inexplorés, cependant, et pas non plus forcément des sous-sols (je
rêve aussi assez souvent de hautes tours comportant des milliers
d'étages).
un peu lié au rêve des labyrinthes, il y a mes rêves de métro. ne
riez pas : c'est un des thèmes très fréquents de mes rêves
(bon, la réalité fait
coucou à ce niveau-là, mais je faisais ce rêve depuis bien longtemps).
l'argument est généralement que le réseau du métro a été modifié ou
n'est pas ce que j'attends, et en général c'est plutôt un plaisir, un
étonnement ou éventuellement un ennui (mais jamais une angoisse) de
découvrir ces changements. parfois je tombe sur des résidus
d'infrastructures anciennes ou inachevées, ou des choses plus
mystérieuses (et ça peut alors rejoindre le côté labyrinthe-inexploré
du point précédent).
un thème que j'ai plus de mal à définir exactement, mais qui
revient assez souvent et parfois de façon très nette, c'est celui
du grand final cosmique : il faut imaginer un cadre un peu
comme dans un jeu d'aventure, de rôle (type fantastique), où on a des
instructions un peu compliquées à suivre, des éléments disparates à
rassembler, pour gagner, pour activer une sorte de dispositif qui
demande des circonstances très précises (du style : lorsque se produit
une certaine syzygie astronomique, réussir à regrouper à un endroit
précis aux connotations mystiques un certain nombre d'objets magiques,
ce qui va déclencher quelque chose de titanesque). peut-être que mon
inspiration, ici, vient du
film dark
crystal, qui m'avait énormément marqué quand j'étais petit.
Ça peut se combiner avec l'aspect labyrinthe, vu que parfois un
élément déclencheur pour « gagner » consiste à trouver un endroit
donné dans le labyrinthe. malheureusement, ce que je gagne, le plus
souvent, c'est de me réveiller (et je suis déçu, alors, de ne pas voir
le monde merveilleux auquel je devais pouvoir accéder en accomplissant
le rituel) : mais il m'est arrivé de continuer à rêver, et d'accéder
ainsi à une phase totalement différente de rêve. cette nuit, par
exemple, j'ai rêvé que je devais résoudre une sorte de casse-tête
cosmique (trois cubes emboîtés dont je devais changer l'ordre —
tâche impossible en apparence — pour réveiller d'anciens
dieux).
enfin, je peux mentionner un thème qui se rapproche du « rêve
lucide », c'est-à-dire quand je commence à prendre contrôle de ce qui
m'arrive dans mes rêves, et c'est généralement assez agréable comme
sensation : c'est typiquement un rêve qui commence par un certain
nombre de malheurs et tout d'un coup je me rebelle et je dispose alors
de pouvoirs extraordinaires (parfois la conscience de rêver est
totalement explicite et je dis clairement à un personnage qui veut me
faire du mal qu'il n'est qu'un personnage de mon rêve, mais le plus
souvent c'est juste que je me découvre une sorte de don de jedi ou
d'archimage et je balaie une attaque d'un revers de main).
en revanche, je ne fais que rarement le rêve souvent décrit comme
le plus fréquent de tous, celui de pouvoir voler (ça m'est bien arrivé
une ou deux fois, mais beaucoup moins que les thèmes que j'ai cités
ci-dessus).
also, herr professor freud, bin ich
verrückt?
commentaires
2007-10-09 (mardi)
florilège de serviettes et de torchons (toujours en vrac)
oui, j'ai l'air d'adopter un style de plus en plus je mélange
plein de choses en bref et qui n'ont rien à voir (à
la twitter :
le microblogage, comme ils disent). mais je ne pense pas que
ce soit permanent.
un type s'est présenté dans un supermarché à pittsburgh et
a demandé la
monnaie sur un (faux évidemment) billet de un million de dollars.
il a été arrêté. bon, ce n'est pas très intéressant, mais ce que je
trouve amusant c'est que des faux billets de un million de dollars
s'achètent en ligne
(ici
et là
par exemple) : je serais presque tenté d'en commander, pour aller avec
mes pierres précieuses.
toujours aux États-unis,
j'apprends
sur wikipédia qu'un dénommé kevin weber aurait été condamné à la
prison à perpétuité sans possibilité de libération avant 26 années
pour avoir volé des biscuits aux pépites de chocolat dans un
restaurant. d'accord, c'est un multirécidiviste et il était sans
doute parti pour voler plus que ça, mais quand même… est-ce que
c'est juste mon impression ou est-ce que le système judiciaire
américain est particulièrement buggué ? et si oui, à quoi est-ce dû ?
(est-ce que le système du common law a tendance à
faire ça ? est-ce que c'est parce que les citoyens sont
ultraconservateurs et archimaniaques ? ou est-ce que c'est juste que
les stupidités judiciaires de ce genre sont plus commentées ?)
récemment, aussi, j'avais
remarqué cette
amende délirante prononcée pour avoir fait du peer-to-peer.
de plus en plus de signes encourageants apparaissent qui semblent
indiquer que
les drm
vont vers le déclin.
(celui-ci est
passé aujourd'hui sur boing
boing.) je ne sais pas si on peut sérieusement rêver à leur fin
définitive (malheureusement
les hd dvd
et blu-ray
vont, pour leur part, sérieusement dans
le mauvais
sens, et ils n'ont hélas pas l'air partis pour être tous les deux
des échecs
complets). mais je pense à tous le moins que les taxes sur les médias
vierges sont un moindre mal par rapport aux drm (je
préfère qu'on me prenne de l'argent injustement que des libertés) :
comme il a l'air encore un peu difficile de faire accepter l'idée que
copier librement des films ou des musiques est normal, devrait être
légal, et ne va pas ruiner les artistes (mais peut-être leurs
éditeurs, oui), et qu'entre deux maux il faut choisir le moindre, je
suis plutôt pour ce genre de taxes, qui donne un argument de poids
pour supprimer les directives et lois protégeant
les drm.
j'ai récemment appris l'existence
de ce robot
sur wikipédia, qui tente de réparer automatiquement les tentatives les
plus crasses de vandalisme : évidemment il y a des gens
qui le
critiquent, mais en tout état de cause la très grande majorité des
actins qu'il fait sont des réparations correctes, et le nombre
de ces
modifications est vraiment impressionnant : plus d'une fois par
minute un petit connard vandalise une page wikipédia.
je m'étais promis qu'une fois trouvé un poste permanent je
tâcherais sérieusement de lancer l'idée d'un journal scientifique
(avec revue-par-les-pairs sérieuse) complètement libre
et gratuit autour des mathématiques, c'est-à-dire sur
lequel ni les lecteurs ni les auteurs (commme c'est
souvent le cas dans les
journaux open
access) ne paie pour la publication. le secret étant
évidemment de dissocier complètement la revue (qui ne coûte rien car
les éditeurs peuvent être bénévoles comme les rapporteurs le sont) et
le stockage (qui coûte mais peut être laissé à des solutions qui
existent — ou proches de telles solutions — comme
l'arxiv, hal,
wikibooks et compagnie).
il me semble que, dans la rédaction mathématique, un des défauts
les plus communs (une forme de malhonnêteté intellectuelle si c'est
volontaire, mais je ne pense pas que ce le soit) consiste à
écrire d'après le théorème truc de
l'article machin alors qu'on est dans des hypothèses
subtilement différentes (le théorème truc parle d'anneaux
de valuation discrète et on est sur une courbe), la différence étant
probablement sans conséquence mais on ne daigne pas dire un mot pour
expliquer comment se ramener à la forme exacte citée dans la
litérature. Ça m'énerve.
mon poussinet
regarde yourdailymedia
depuis tout à l'heure, et il n'arrête pas de rigoler.
demain je dois me lever bigrement tôt.
ceci était la quinze-centième entrée de ce blog. vous pouvez
maintenant fermer votre navigateur et reprendre une activité
normale.
commentaires
2007-10-07 (dimanche)
serviettes et torchons (en vrac)
aujourd'hui j'ai déjeuné
au train bleu
pour fêter l'anniversaire de mon poussinet. ce n'était pas la
première fois, mais c'est décidément très agréable de prendre son
temps pour (très) bien manger pendant que dans la gare à nos pieds des
gens pressés s'affairent et courent dans tous les sens. et la
décoration est vraiment magnifique (si on aime le style belle
époque un peu chargé, bien sûr). ⁂ tiens, mon firefox
(enfin,
iceweasel) utilise des polices de taille différente selon
que Παν語
est désactivé
ou non. j'aaaaaime ce genre de bugs absolument incompréhensibles et
inexplicables. ⁂ aussi dans le genre bug incompréhensible :
aujourd'hui mon ordinateur a décidé, on ne sait pourquoi, de charger
le module noyau rtc au lieu de genrtc
(impossible, évidemment, de trouver d'explication sur ce qu'ils font
au juste, ni en quoi ils diffèrent ! à part que ça a rapport avec
l'horloge ou des timers), et ça avait pour principale conséquence
visible qu'essayer de lire un
fichier midi
jouait uniquement la première note de façon indéfinie (avec
l'erreur rtc: lost some interrupts at 1024hz.,
vachement parlante). inutile de dire que j'ai mis du temps à
comprendre. ⁂ il faut que je me
remette à porter un carnet et un stylo avec moi, parce que je
constate de plus en plus souvent que j'ai plein d'idées de choses à
raconter qui me traversent l'esprit dans la journée et que, le soir,
quand je suis devant l'ordinateur, il n'en reste aucune (sauf celles
qui parlent d'ordinateurs, justement). ⁂ mercredi je donne mon
premier cours à l'enst (en fait, je remplace un collègue
qui ne peut pas l'assurer), un cours d'algèbre générale (et la séance
portera sur les anneaux, idéaux, quotients, anneaux de polynômes).
⁂ bon, j'aurais sans doute eu d'autres choses à raconter, mais
mon poussinet me signale qu'il est l'heure de faire dodo.
commentaires
2007-10-06 (samedi)
carte mère, vélib
j'ai changé la carte mère
de mon ordinateur (passant d'une asus
p5wd2 premium à une p5w64 ws pro :
j'aaaaaime les noms de produits asus). je ne gagne pas grand-chose au
changement sauf la possibilité de remplacer, plus tard, le processeur
par un core 2 quad : il semble qu'en ce moment la manie des
constructeurs de changer les interfaces processeur et mémoire s'est un
peu calmée, donc j'en profite pour faire une mise à jour
par petits morceaux (l'avantage de la
manip étant de tester chaque composant séparément plutôt que de tout
monter en bloc, mais aussi de pouvoir mettre à jour
le bios[#] de
la carte mère avec un processeur supporté d'emblée ; et bien sûr
d'étaler un peu les dépenses dans le temps). une mention spéciale,
cependant, pour
le chipset
audio, qui prétend faire du 192khz, 24-bits en 7.1 canaux : est-ce
qu'il y a vraiment des gens qui s'imaginent avoir les oreilles
capables d'entendre avec une telle précision (ou est-ce une carte mère
pour chauves-souris ?) ?
en passant : j'ai l'impression que les ordinateurs me tiennent de
moins en moins longtemps avant que
l'inflation
des logiciels les rende inutilisables ; c'est bizarre, parce que la
plupart des gens avec qui j'en ai parlé semblent avoir l'impression
contraire.
(cette
étude montre que le phénomène, sur vingt ans, est bien réel ; mais
il faudrait l'étudier avec une échelle plus précise.)
[#] amusant : avant de
flasher le bios l'écran de démarrage représentait,
je ne sais pourquoi, des traders et des cours
d'actions ; après flashage, il est devenu plus sobre et plus joli.
mettre à jour le bios est une opération de plus en
plus facile (plus besoin de lecteur de disquette, ça marche avec une
clé usb maintenant) mais qui me rend toujours nerveux :
j'aimerais bien que les constructeurs recommencent à mettre sur les
cartes mères un jumper la rendant impossible (comme il y avait
autrefois), parce que la possibilité de rendre la machine
essentiellement inutilisable avec tant de facilité est dérangeante
(limite malfaçon) ! À tel point que mon poussinet et moi pensons nous
acheter
un gadget
pour se mettre à l'abri.
aucun rapport avec
ce qui précède, un peu de vélib
maintenant. je trouve décidément ce moyen de locomotion pratique,
mais il a des inconvénients. d'abord, je me sens un peu nu à côté des
voitures, alors j'ai décidé de porter un casque : mais pour ne pas
faire les choses à moitié, j'ai carrément pris un casque de moto (de
cross, en fait, ça semble plus pratique pour la visière ; et premier
prix, quand même, faut pas exagérer non plus). c'est un peu
encombrant à transporter (et ça a suscité quelques regards
étonnés[#2]) mais finalement
c'est assez confortable, et je me sens nettement plus en sécurité (à
tel point que je vais plus vite — du coup je me demande si j'y
ai gagné quelque chose en vérité). j'ai aussi pris l'habitude de
porter un gilet fluo comme beaucoup de gens le font. enfin, ce n'est
pas une question de sécurité, là, mais je trouve que porter des gants
aide à ne pas avoir mal à la paume des mains (les poignées
antidérapantes du vélib sont peut-être un peu trop
antidérapantes).
au chapitre des désagréments, j'ai remarqué les suivants :
la borne qui imprime un ticket d'abonnement courte durée mais
celui-ci reste coincé, du coup on se sent con d'être abonné mais sans
connaître le numéro (ils pourraient l'afficher à l'écran, quand
même !). j'ai fait de l'acrobatie avec mes doigts et réussi à
récupérer… une douzaine de tickets qui étaient restés
coincés (dont le mien, que j'ai pu identifier entre les autres d'après
sa position en dernier + l'heure + le fait que mon code marche).
le vélo qui semble être bloqué en 0.0001-ième vitesse (i.e., c'est
presque comme si la chaîne avait déraillé, tourner les pédales ne fait
quasiment aucun effet, on arrive un tout petit peu à avancer, mais
pour dépasser les 5km/h c'est presque impossible). sans aller jusqu'à
ce cas extrême, le niveau des vitesses semble dépendre fortement du
vélo (bizarre, les multiplicateurs devraient être
constants ‽) : sur certains la troisième vitesse est vraiment
insuffisante, sur d'autres elle est acceptable (certes, ce n'est
jamais génial, mais ça c'est voulu, le vélib n'est pas un vélo de
course).
en liaison avec le problème précédent, pas possible de changer un
vélo à une borne sans attendre quelques minutes. À ce propos, une
chose que je voudrais vraiment c'est la possibilité de signaler un
problème à la borne (e.g. : tel vélo a un changement de vitesse mal
réglé, tel vélo à déraillé, l'imprimante coince les tickets),
peut-être en s'aidant d'une liste prédéfinie. c'est idiot de ne pas
mettre les usagers à contribution pour ça (on pourrait, lors de la
tentative d'emprunt d'un vélo, avoir un message attention ! un
usager précédent a signalé le problème suivant (encore non confirmé)
sur ce vélo : pneu dégonflé ; confirmez-vous ce diagnostic ?
(oui / non / ne sait pas)). en attendant, la seule possibilité
semble être de retourner la selle.
[#2] mais les chiffres
sont formels : le ridicule fait beaucoup moins de morts à paris que
les accidents de la circulation.
commentaires
2007-10-01 (monday)
some webcomics i like
probably my favorite comic, but for one it was retired twelve years
ago (and i've probably read the whole corpus) and for another its
author, gary
larson, doesn't like it
when his drawings find their way on the web (a wasted worry, i take it
from
the numerous
exemples google returns),
is the far
side. it is hard to characterize the far side
as it is difficult to characterize any form of humor, but we can
describe it as often absurd and improbable, sometimes slightly
“sick”, but even then, in its own way, “cute”;
and its depiction of that noble animal, the cow (bos taurus),
is bordering on genius of the greatest kind. for some
reason, the far side seems to be a favorite of scientists
and science nerds.
but anyway, given that i've read all the far side and
that it isn't online, what else can i suggest? i'll give a few
examples and, if possible, link to a couple of strips that i consider
representative of the comic as a whole or of its form of humor.
one that i read every day and which sometimes comes close to gary
larson's sick-but-brilliant style
is wulffmorgenthaler.
i think
the 2007-08-10
or 2007-12-26
strips give a good idea of what the best of wulffmorgenthaler can be;
the 2007-02-07
strip shows how it can be garylarsonesque; as for the
offensive-but-funny part, that
of 2007-01-03
is rather typical.
next i turn to the perry
bible fellowship (don't try to make sense of the name: if
you really need to know, wikipedia
has an
explanation), which is published much more erratically. its
whimsical and absurd humor, often morbid even when drawn in
smiley-face-style, can be upsetting, but at it's best it is also very
reminiscent of the far side.
the one
more day strip is rather representative of the comic as a
whole
and book
world of its more sinister aspects, while
zuthulus
resurrection
and billy
the bunny are typical of a (viewpoint-shift?) form of humor
which is often found in pbf. unfortunately, the most
recent strips have, in my opinion, not been up to par.
the order
of the stick is a very different kind of beast, because it
has a continued plot (and a rather subtle one, too): you probably
won't enjoy it immediately if you just start reading it at a random
point (although there are, of course, some pages which can be read
independently); and the fact that the current issue as i write is #489
(that's 489 pages, not one-line strips) may seem a bit
intimating (it took me a good part of a week, this summer, to catch it
all from the start). but i think it's well worth trying to hop on
(you don't have to start from #1, but at least
read the
cast)—if you like
(d&d-style)
roleplaying fantasy worlds, that is. the best comparison i can think
of is
with terry
pratchett's novels, even though i'm much of a pratchett fan. i
guess page
#100 is rather typical, and doesn't require much background to
undestand.
there are a few geeky incontournables i guess
i should
mention: piled
higher and deeper
(aka phd-comics) is one for all grad
students
(this
strip is rather typical, if you need an
example). xkcd is another
for all math/computer geeks. i don't think either is as good in
general as the previous ones i mentioned: but the numerous
private jokes make them sometimes funnier for the targeted audience
(and, let's admit it, this strip
or this one are quite good).
but now, last but not least, i give you my favorite of all
webcomics: the (semi-weekly) unfeasible adventures
of beaver and
steve. i can't even begin to explain how this strange
mixture of absurdity, silliness and cuteness can produce such a (for
me) hilarous effect—and i'm perfectly sure that many people will
find beaver and steve entirely unfunny—but part of
the explanation is certainly
that the author
is british. the comic is generally issued in self-standing
pages: this
one, this
one
or this
one are typical of these; however, some of the funniest parts are
found in mini-stories of various lengths spanning more than one issue:
comics 159
& 160
are an example of this, but the best is probably
the revenge
of the shoe goblin storyline (starting at comic 208).
another interesting feature of beaver and steve is the
occasional guest comic: while i generally don't find them as
funny as the original (james turner) comics, some of them are also
very good
(this
one for example).
comments
2007-09-30 (dimanche)
l'Âge des ténèbres
je viens de voir le dernier volet du triptyque commencé avec
le déclin de
l'empire américain
et les invasions
barbares : comme j'ai beaucoup aimé ces deux-là (le premier
fait certainement partie de mes films
préférés), il n'est pas surprenant
que l'Âge des
ténèbres m'ait également plu, même si je précise que ce
n'est pas la suite (seule une très brève intervention de
l'acteur pierre curzi — qui jouait le personnage du même prénom
dans les deux premiers films — établit un lien quelconque). je
continue cependant à préférer le film très bavard de '86 (est-ce parce
que la conversation d'intellectuels se racontant leurs malheurs voire
leurs prouesses amoureuses est quelque chose dont j'ai
l'habitude ? ) ; ce troisième chapitre me semble
manquer un peu d'originalité dans ses thèmes de fond (incapacité à
communiquer, absurdités bureaucratique, manie du politiquement
correct, réfuges dans des mondes de fiction, etc.) et aussi dans sa
conclusion (au risque de spoiler, c'est à peu près celle
de candide même si elle n'est pas clairement énoncée), et
aussi parfois forcer un peu trop le trait de la caricature. en
revanche, le comique, lui, est assez réussi et parfois assez
original.
en résumé : ce n'est pas génialissime, mais les critiques que j'ai
lues
(comme celle-ci)
m'ont l'air de venir de gens qui ont dû beaucoup aimer les deux
permiers films et jugent trop sévèrement les différences de
celui-ci.
et ça m'aura donné l'occasion de découvrir ce chef d'œuvre
inoubliable qu'est zémire et azor d'andré ernest modeste
grétry, variante de l'histoire de la belle et la bête.
(je dis ça aussi parce que si vous voulez retrouver le nom du
compositeur en cherchant sur le web, ben ce n'est vraiment
pas facile.)
commentaires
2007-09-29 (samedi)
petite vérité de géographie parisienne
si on
est du
côté du croisement entre le boulevard masséna et le quai d'ivry et
qu'on veut aller
à bercy
village, c'est une mauvaise idée de prendre le pont
national et de suivre le boulevard poniatowski en se disant qu'on va
finir par arriver à tourner à gauche. le pont de tolbiac est une
valeur beaucoup plus sûre.
je déteste les régions intraversables, comme ça.
commentaires
2007-09-29 (samedi)
le droit administratif, c'est fou
je suis en train de lire un traité de droit administratif (pas le
célèbre chapus
devant la longueur duquel j'avoue avoir reculé, n'ayant pas à préparer
l'Éna,
mais un
précis dalloz écrit par jean rivero et jean waline et qui, étant à
sa 21e édition, a bien dû être apprécié par certains)…
comme presque à chaque fois que je consulte un manuel juridique, je
suis frappé par le nombre d'absurdités logiques (ou d'autres fautes de
raisonnement comme celle que j'avais
soulignée il y a un moment) qu'on a réussi à accumuler au fil de
l'histoire, et la complaisance benoîte avec laquelle les commentateurs
(comme les auteurs de ce livre) arrivent à les relater sans aucunement
sembler tiquer devant des monuments
d'illogisme[#]. pas étonnant,
d'ailleurs, qu'un des blogueurs
français les plus populaires soit avocat, car il a la qualité
d'arriver parfois à expliquer le droit de façon compréhensible par les
geeks (qui ne manquent pas d'être nombreux parmi les lecteurs de
blogs), même s'il fait lui aussi souvent preuve d'une très grande
myopie vis-à-vis de sa discipline (je suppose qu'à force d'avoir le
nez dedans on finit par se convaincre que les choses les plus
délirantes sont sensées — au point de ne pas comprendre que
d'autres puissent ne pas arriver à les trouver intuitives). un de mes
amis informaticiens (dont je vous recommande au
passage le
blog), qui, bien que geek, semble arriver assez bien à maîtriser
les subtilités du droit, me disait qu'il faut admettre une fois pour
toutes que la science juridique, comme la grammaire, a sa propre
logique, qui n'est pas celle des sciences exactes. (ce n'est pas
absurde : après tout, la logique « naturelle » du cerveau humain, si
tant est qu'elle existe, n'est pas non plus la logique exacte.)
mais ce n'est pas seulement que c'est illogique : c'est aussi que
c'est très compliqué, très confusant, et souvent très mal expliqué
(malgré l'habitude étonnante des juristes à faire des plans d'ouvrages
en parties, sous-parties, titres, sous-titres, chapitres, sections,
paragraphes et alinéas : ça rappelle
la classification recofge). plein de questions restent sans
réponse, aussi : certaines très basiques (j'ai eu beau chercher dans
tous les sens dans l'index de mes différents précis dalloz —
celui dont j'ai parlé ci-dessus, ainsi qu'une introduction
générale au droit et quelqeus autres — et je n'ai nulle
part trouvé d'explication rigoureuse sur la différence entre
un arrêté et un décret, ni sur la raison qui fait
que certains décrets sont simples, d'autres pris en conseil des
ministres, d'autres en conseil d'État), d'autres très geek-théoriques
(notamment, je me suis toujours demandé ce qui se passerait si la
france adhérait à un autre organisme international que l'union
européenne — je ne vois pas pourquoi ce lui serait interdit
— et que cet organisme émettait des directives qui soient
contradictoires avec celles de l'union européenne).
parmi les choses les plus confuses dans ce que j'ai lu jusqu'à
présent, il y a la question de savoir quelles entités ont la
personnalité juridique (remarquez que le précis s'est bien
gardé de définir exactement ce que signifie et implique le
fait d'avoir la personnalité juridique : on en retire une vague
idée comme la faculté de contracter ou d'ester en justice, mais on ne
sait pas exactement si ce sont des caractéristiques essentielles ou
incidentes), et parmi celles qui l'ont lesquelles sont une
personne publique et lesquelles sont une
personne privée (la différence semble tenir essentiellement
au juge qui va traiter les litiges, puisque la france a cette
bizarrerie d'avoir
un double
ordre de juridiction). on apprend par exemple que l'autorité des
marchés financiers a une personnalité juridique (de droit public)
alors que l'autorité de régulation des communications électroniques et
des postes n'en a pas ; que paris a deux personnalités juridiques
(comme commune et comme département) alors qu'un arrondissement de
paris n'en a pas (ou probablement pas) bien que doté d'un conseil
élu ; que la banque de france est une personne publique mais n'est pas
un établissement public (les conséquences de cette distinction
m'échappent) ; que la sncf est une personne publique qui
passe des contrats de droit privé ; que l'ordre des médecins est une
personne privée qui a des attributions réglementaires ; que l'institut
d'études politiques de paris est une personne publique alors que la
fondation nationale des sciences politiques est une personne privée ;
et que personne ne sait ce qu'est l'agence france-presse. enfin,
c'est ce que je crois avoir compris (il est très probable que je me
sois pas mal trompé en essayant de redire les choses) parce que, comme
je le disais, c'est très confus.
bon, mon poussinet m'appelle pour me coucher, alors je vais en
rester là. mais si je crée, comme je compte le faire, un blog spécial
du club contexte (qui serait un blog
à plusieurs voix si j'arrive à convaincre d'autres gens d'y
participer[#2]), je pense que le
droit, et notamment le droit administratif, y aura une place de
choix.
[#] je suis d'ailleurs
d'avis que les juristes, législateurs et tous auteurs de documents
juridiques devraient avoir dans leur formation un stage obligatoire
auprès d'auteurs de normes informatiques. pas que ces derniers
n'aient pas aussi d'immenses défauts récurrents mais, au moins, comme
ils sont obligés d'écrire des choses qui seront implémentées sur des
ordinateurs dénués du moindre neurone d'intelligence, ils sont bien
obligés d'éviter un certain nombre de contradictions.
[#2] ce qui me bloque
pour l'instant c'est le choix d'un système de gestion de contenu. je
ne veux ni de php ni de mysql : ça limite
beaucoup le choix dans les programmes de gestion de blogs… et
je veux que ça ponde du xhtml strict valide (en validant
les commentaires), ce qui limite pas mal aussi.
commentaires
2007-09-23 (dimanche)
fragment littéraire gratuit #104 (éloge de l'erreur)
la réalité, quant à elle, appartient à la science : et
encore, chaque scientifique n'en appréhendera jamais que l'étroite
partie que sa discipline lui permet d'atteindre. je ne parle pas
uniquement des sciences exactes : pour prendre un exemple dans les
sciences humaines, il est certain que la perception que nos sociétés
ont de leur histoire est à peu près aussi éloignée de
la réalité qu'est approximative la compréhension de la
mécanique quantique — ou du fonctionnement d'un ordinateur
— par l'homme politique moyen.
en fait, notre regard sur le passé n'est guère plus correct que sur
l'avenir : sur la base de quelques éléments réels nous construisons
nos mythes et nos images, qui à leur tour ont leur histoire méritant
d'être retracée, et dont les créateurs — peintres, écrivains et
cinéastes — peuvent eux-mêmes être incorporés dans d'autres
mythes et images. quelle est notre vision, disons, du moyen-Âge ?
c'est essentiellement celle que nous ont laissée les romantiques, puis
encore un peu retouchée par le cinéma, et elle ressemble à peu près
autant à l'original que les fantaisies de viollet-le-duc ressemblent à
de l'art gothique. nous rêvons le moyen-Âge à travers des romans
comme ivanhoé (dont l'influence est telle qu'il a
accidentellement créé le prénom cédric) ; les idées qu'en avait
le xviiie siècle étaient différentes, mais elles n'étaient sans doute
pas plus justes.
on pourrait multiplier les exemples à l'infini. anecdotiquement,
nous imaginons tel ou tel personnage d'après un portrait devenu
célèbre qu'en a dressé un artiste qui ne l'a jamais vu ; plus
sérieusement, nous jugeons le personnage selon des critères qui
n'avaient pas de sens à son époque : nous tentons d'utiliser
le bien et le mal de notre temps alors que
l'histoire n'est pas une question de bien et de mal.
nous plaquons un regard qui en dit plus sur notre ignorance, nos
préjugés moraux et notre pensée actuels que sur la réalité du
passé. il en va de même d'autres disciplines de la connaissance.
mais est-ce grave ? la réalité historique a certainement une
pertinence — elle en a au moins pour l'historien, par définition
— mais c'est notre culture contemporaine qui nous concerne le
plus immédiatement : et cette culture est une culture de l'erreur. je
dis cela sans porter de jugement de valeur, car l'erreur peut être une
source de création autant que la vérité. peu importe, donc, que le
christophe colomb réel n'ait pas eu les traits que del piombo nous a
fixés à l'esprit, si nous voulons le voir ainsi ! il pourrait même
être parti démontrer que la terre était ronde quand tout le monde
pensait qu'elle était plate, si nous tenons à cette légende. il n'est
même pas absurde que pierre ménard puisse être l'auteur de don
quichotte, si nous voulons le lire de la sorte : ernst zwirner
n'a-t-il pas réussi à être l'architecte de la cathédrale de
cologne ?
commentaires
2007-09-21 (vendredi)
antipodes
dans la longue liste des questions idiotes que la curiosité
intellectuelle gratuite d'un geek comme moi peut amener à se poser, il
y a celle de savoir quels points « remarquables » sur la terre sont
aux antipodes l'un de l'autre. c'est, finalement, assez rare (en tout
cas si on cherche des points sur la terre ferme), vu combien l'océan
pacifique occupe une part énorme de la surface du globe : l'essentiel
des paires antipodales terre-terre sont en asie du sud-est (indonésie,
philippines, cambodge, viêt nam, sud et est de la chine…)
versus amérique du sud (colombie, Équateur, argentine,
chili…) ; il y a aussi des bouts en sibérie et au nord du
canada qui sont aux antipodes de l'antarctique, mais bon,
l'antarctique c'est pas bourré de points remarquables ; quelques îles
importantes du pacifique (comme la nouvelle-calédonie) sont aux
antipodes de l'afrique ; et sinon, la nouvelle-zélande tombe en plein
sur les antipodes de l'espagne. ensuite, bien sûr, il faut définir ce
qu'on appelle remarquable.
ce soir j'ai décidé de prendre un ordinateur et de procéder de
façon un peu scientifique sur la question : j'ai pris une base de
données postgis
de villes et autres lieux nommés sur la terre (en fait deux : l'une
venant
de vmap0,
j'en ai déjà parlé, l'autre étant
la world
cities population database, qui est vieille et de mauvaise qualité
mais a le bon goût de fournir la valeur de la population, ce qui
permet de rechercher les villes de plus de tant
d'habitants[#]). résultat, j'ai
trouvé les paires antipodales ou quasi-antipodales suivantes :
neiva (colombie) — palembang (indonésie)
esmeraldas (Équateur) — padang (indonésie)
cordoue (espagne) — hamilton (nouvelle-zélande)
wuhai (chine) — valdivia (chili)
tianjin (chine) — bahía blanca (argentine), à 70km près
hamilton (bermudes) — perth (western australia, australie), à 70km près
taipei (taiwan) — asunción (paraguay), à 85km près
xi'an (chine) — santiago (chili), à 100km près
madrid (espagne) — wellington (nouvelle-zélande), à 160km près
bogotá (colombie) — jakarta (indonésie), à 200km près
phnom penh (cambodge) — lima (pérou), à 220km près
guayaquil (Équateur) — medan (indonésie), à 220km près
peut-être que 200km près ça ne vous impressionne pas trop, mais
essayez d'en trouver d'autres (avec des villes connues, quand même !),
vous verrez, ce n'est pas facile. et le club contexte trouve amusant
qu'il y ait deux hamilton dans cette liste.
ensuite, j'ai cherché à trouver trois villes telle que la plus
courte distance entre deux des trois soit la plus longue possible
(autrement dit le triangle sphérique dont le plus court côté soit le
plus long possible, vous suivez ?). bon, en fait ça n'a pas l'air
passionnant, comme problème, mais j'ai une réponse avec pas loin de
13300km : honiara (capitale des Îles salomon), maseru (capitale du
lesotho) et ottawa (capitale du canada) — elles sont donc
situées à pas loin d'un tiers de grand cercle chacune des deux autres.
(faire dans les 11000km ce n'est pas dur : paris-jakarta-buenos aires,
par exemple.) l'étape suivante, ce serait de trouver quatre grandes
villes maximisant la plus courte distance entre deux quelconques (donc
proches d'être en tétraèdre), mais ça a l'air compliqué à programmer,
ça.
[#] voici
une base de données beaucoup plus complète des villes du monde, avec
plus de deux et demi millions d'entrées (c'est-à-dire en gros jusqu'à
des bleds de quelques milliers voire quelques centaines d'habitants) :
c'est beaucoup trop, et comme il n'y a aucune indication de
population, on n'est guère avancé avec tout ça ! enfin, j'y apprends
quand même que la ville de la planète la plus éloignée de là où je suis
est ouwenga, sur
les Îles
chatham en nouvelle-zélande.
commentaires
2007-09-19 (mercredi)
l'argent, la dette, tout ça
hier soir je suis tombé par hasard sur deux reportages
sur arte consacrés pour l'un à
l'endettement aux États-unis et pour l'autre à l'économie de la dette
publique. l'occasion de comprendre certains phénomènes d'économie qui
n'ont jamais été parfaitement clairs pour moi (je cherche d'ailleurs
un livre d'introduction à ces sujets qui soit didactique sans être
pipo). quelques idées que je retiens, en complétant avec des
informations trouvées en ligne (et où j'ai malheureusement sans doute
ajouté beaucoup d'erreurs ou d'imprécisions) :
d'abord, comment la comptabilité fonctionne. en france, par
exemple, la trésorerie de l'État (dont j'aimerais bien mieux
comprendre les détails, par exemple comment s'organisent les comptes
et correspondants du trésor, quel est le rôle exact des trésoriers
payeurs et receveurs et tout et tout, mais c'est un autre sujet) passe
par un compte unique, le compte du trésor public à la banque de
france. ce compte est géré par
l'agence france trésor. il ne
doit jamais devenir déficitaire : si j'ai bien compris, lorsque le
compte d'un État devient déficitaire, cela veut dire qu'il a emprunté
de l'argent à sa banque centrale, i.e., fait fonctionner la « planche
à billets »[#], et comme c'est un
facteur d'inflation, ce n'est pas bien (et dans le cas de
l'eurosystème, c'est interdit, même à court terme, par le traité de
maastricht — enfin, je n'ai pas trouvé où exactement, mais c'est
ce qu'on m'a dit). concrètement, l'agence france trésor se donne pour
objectif que le solde du compte unique de l'État soit d'environ
100m€ (m€ = millions d'euros) à la fin de la journée, alors
que les mouvements quotidiens sont de l'ordre de 20g€ (g€ =
milliards d'euros). pour éviter que le solde soit négatif (je ne sais
pas très bien comment l'argent est placé en cas d'excédent), l'État
recourt à des emprunts privés, qui prennent la forme d'obligations ;
il doit y en avoir à plus ou moins long terme. ces bons du trésor
sont vus par les marchés financiers comme un placement très sûr
(l'État honore ses dettes) : ils sont achetés surtout par des
compagnies d'assurance, des fonds de pension, etc., qui sont donc les
créditeurs directs de l'État. (dans le cas de la france, la dette est
à 40% intérieure, dans le cas des États-unis les créditeurs sont
beaucoup plus majoritairement extérieurs, notamment en chine.)
ce qui s'accumule comme dette, donc, c'est la différence entre les
dépenses et les recettes inscrites au budget, c'est ce qu'on appelle
le déficit public. (mais bon, je trouve que c'est un peu un artifice
comptable : je ne vois pas pourquoi on n'inscrirait pas emprunts
sous forme d'obligations comme une source de recette pour avoir un
budget comptablement équilibré revenant exactement au même… et
concrètement, du coup, je ne sais pas ce qu'on compte exactement dans
les recettes et les dépenses entre les emprunts contractés, le
remboursement de ceux-ci et l'intérêt de ce remboursement : est-ce
qu'un budget équilibré signifie qu'on conserve une dette constante en
roulement c'est-à-dire en remplaçant les anciens emprunts par des
nouveaux de même valeur, ou bien qu'on la liquide sur sa durée de vie,
ou encore qu'on l'accroît à cause des intérêts ? ce n'est pas clair.)
la charge de la dette, ce sont les intérêts sur celle-ci :
par exemple, la france a une dette d'environ 900g€ dont la charge
annuelle est donc, avec un taux d'environ 4.4%, autour de 40g€
(comme je viens de dire, je ne sais pas si c'est comptablement inscrit
comme une dépense sur le budget, ni pour le roulement de la dette qui
doit être, lui, d'environ 120g€/an).
la dette est souvent présentée comme une façon pour une génération
d'emprunter à la suivante : cela peut se justifier si c'est pour
construire l'avenir (ou le reconstruire, comme au sortir de la
guerre). mais il faut aussi voir qu'une dette intérieure sera
reversée à une partie de cette génération suivante : donc,
concrètement, une partie de la génération paiera des impôts envers
l'autre — ce qui est contraire à ce qu'on conçoit normalement
comme rôle social de l'État. c'est peut-être pour cette raison que la
conception politique traditionnelle de la dette s'est en quelque sorte
inversée : on a vu qu'aux États-unis les républicains (par les
allégements d'impôts) étaient plus enclins à laisser filer les
déficits que les démocrates, et idem en europe (par exemple quand on
compare prodi et berlusconi, ou quand on regarde l'exemple de la suède
qui est certainement un des pays les plus sociaux-démocrates en
europe).
[#] encore quelque chose
qui est souvent très mal expliqué et que j'aimerais mieux comprendre :
comment fonctionne la création de la monnaie. comme beaucoup de gens,
j'avais en tête jusque récemment l'idée que c'est le monopole des
banques centrales — c'est faux, en vérité toutes les banques
créent de la monnaie dès qu'elles accordent un prêt (puisque
toutes les banques,
actuellement, prêtent
plus que leurs dépôts à la banque centrale). la banque centrale
n'a que le monopole de l'émission de la monnaie fiduciaire (les
billets), ce qui n'est pas très important, et encore pas toujours,
d'ailleurs de nos jours la banque d'angleterre n'a pas le monopole de
l'émission des billets en livres sterling, la bank of scotland et la
royal bank of scotland (que le club
contexte félicite au passage pour leurs noms) ainsi que la
clydesdale bank en impriment aussi même s'il s'agit de sommes
ridiculement faibles.
sinon, ça n'a absolument aucun rapport, mais la note ci-dessus me
fait penser qu'il faudra un jour que le club contexte vous raconte la
différence de statut entre (a) l'angleterre, l'Écosse, le pays de
galles et l'irlande du nord, qui sont les pays constituant
l'État souverain du royaume-uni, (b) les
quatorze territoires britanniques d'outre-mer (comme les
bermudes), qui sont des dépendances du royaume-uni sans faire partie
du royaume-uni (ni d'ailleurs de l'union européenne — sauf pour
gibraltar), (c) les bailliages de jersey et guernesey et l'Île de man,
qui sont des dépendances de la couronne britannique sans
être des dépendances du royaume-uni mais pas non plus des États
souverains, et enfin (d) les seize royaumes du commonwealth
(comme le canada et l'australie) qui sont des États souverains ayant
le même monarque que le royaume-uni (tout en soulignant que
les royaumes du commonwealth n'ont a priori rien à voir
avec (e) les États membres du commonwealth, il se trouve
simplement que les seize royaumes du commonwealth sont effectivement
membres du commonwealth, mais il y en a d'autres comme l'inde ou
l'afrique du sud). le club contexte tient à féliciter la couronne
britannique pour toutes ces subtilités byzantines et
incompréhensibles. (remarquez cependant que les distinctions de
statuts dans les dom-tom
français ne sont pas loin derrière en matière de complexité.)
commentaires
2007-09-18 (tuesday)
ecc errors → mystery solved; watchdog timer
and now for something completely different equally
geeky: more about ecc ram.
first, i'm told that what
i called memory sticks should
properly be referred to as memory modules (memory sticks are,
indeed,
something rather
different).
well screw
the linux source for confusing me: i should
have trusted
my feelings in this respect. but no matter.
the mystery of my phony ecc errors has been solved
and, of course, the answer is ridiculously simple:
my bios was in a quick boot mode in which it
does not initialize ram at startup, so there was
bogus ecc data causing numerous errors as long as the
regions in question were not written to. (part of the mystery
remains, however: if these regions of ram had never
been written to, why ever were they being read? they couldn't possibly
contain anything useful… i suspect one of two things: either
entire pages were being read, because that's simpler, or else a memory
bus read operation always addresses a certain quantity (perhaps 128
bytes) which is greater than a write operation, so bogus data was
being read at the edge of previously written valid data.)
the silver lining of this is that now i know the ecc
reporting mechanism works, and i was able to use this to test a
little ecc-checking perl script i wrote for my chipset
under linux (you can find it
here). so if an error is detected or corrected on one of three
computers i administer which
have ecc ram, i will get an email
telling me about it. i feel my files are much safer
now.
also along the lines of improving computer reliability, i
discovered (almost by accident) that the same three computers, as with
most recent intel chipsets, have a hardware watchdog
feature—which i activated. this means that if the computer
hangs up, the hardware will detect it (once the watchdog is started,
it needs to be pinged at regular intervals) and cause a reboot.
hopefully this means i will no longer (or not so often) need to email
my mother and ask her to reboot the computer in my room in
orsay.
comments
2007-09-15 (saturday)
memory sticks, ecc, and northbridge oddities
i just upgraded my home pc's ram
with four (kingston) 1gb memory
sticks (the older sticks will go in
another pc). ddr2 ecc ram
isn't easy to come by in the chinese-owned computer hardware shops
(that's chinese-owned computer-hardware-shops,
not chinese-owned-computer hardware-shops ) of
paris's rue montgallet, so i bought them online
from ramshopping.fr.
perhaps i didn't really need 4gb (it's strange to think that i
now have as much ram in my pc now as i
had hard disk space in '97), but disk cache is always useful—and
since the pc in question operates in 64-bit mode there is
no reason not to go beyond 3gb.
of course, there is a rule of the universe which says that the
first time memory sticks are inserted in their socket they will always
fail because they weren't pushed hard enough (even if the plastic
thingy clicked satisfactorily). i still don't understand why they
can't put a minimal amount of very slow
fail-safe ram directly on the motherboard which
would enable the bios to boot enough to
print your system ram is not responding or
something: the first time i tried, the machine beeped forever on boot,
and the second time it didn't even do that—i had to unplug every
cable on the computer, lay it horizontally, and reinsert the sticks in
the socket, before the system finally agreed to boot successfully.
my chipset's northbridge
(an intel
82955x) is ecc-capable (otherwise there would be
little point in buying ecc ram, of
course), so i'd like to have a linux driver to warn of (corrected or
detected) ecc errors. unfortunately, no driver presently
seems to exist, even though the chipset's specs are public. i thought
i might try writing one myself: but the chip is reacting in a bizarre
way that i can't make sense of—it constantly reports
multiple-bit ecc errors (as well as lock to
non-dram memory errors, something
i can't quite make sense of), even though an extensive memory test
shows nothing wrong. and these errors seem to occur in
somewhat magical-seeming memory locations, like, just before or just
after a gigabyte-boundary: 0xff6bb980 (which may, or may
not, really mean 0x13f6bb980, because there's
the pci i/o space
at 0xc0000000–0xffafffff or
something), 0xffc7db00, 0xffc86080,
0xbffe5000, 0xe8bd2f80,
0x00750580—not randomly like one might expect from
faulty ram (and the previous memory sticks gave a
similar result, but at different memory locations such
as 0x3ffe5000). so i think there's nothing wrong with
the ram itself, but i can't figure out what these
error messages codes and, more importantly, how i can filter them out
to prevent them from hiding the
potential real ecc errors.
vega david ~ $ sudo lspci -xxx -s 0:0.0
00:00.0 host bridge: intel corporation 955x express memory controller hub (rev 81)
00: 86 80 74 27 06 00 90 20 81 00 00 06 00 00 00 00
10: 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
20: 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 43 10 78 81
30: 00 00 00 00 e0 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
40: 01 90 d1 fe 01 40 d1 fe 05 00 00 f0 01 80 d1 fe
50: 00 00 02 00 03 00 00 00 01 50 fe bf ff 00 00 00
60: 00 30 d1 fe 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
70: 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
80: 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
90: 10 11 11 11 11 33 33 00 40 00 4f 00 c0 0a 38 00
a0: 20 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
b0: 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
c0: 00 00 00 00 00 00 00 00 03 02 00 00 00 00 00 00
d0: 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 20 01 00 00
e0: 09 00 09 21 c9 40 1a 98 0c 00 00 00 00 00 00 00
f0: 00 00 00 00 00 00 00 00 86 0f 01 00 00 00 00 00
(here the northbridge is indicating a multiple-bit ecc
error and a lock to non-dram
memory error, at memory
location 0xbffe5000—which seems quite normal when i
look at it.)
i wonder how i could find some more detailed information on my
memory controller than given on intel's datasheet.
incidentally, i added a little javascript magic to this blog's
comment system so that comments' dates are now displayed in the
client's timezone (rather than utc).
comments
2007-09-13 (jeudi)
en bref, en vrac et en éclectique
mes cartons de déménagement sont
arrivés rue dareau, et mes livres
sont en bon état (ouf !) ; par contre, je n'ai pas fini de trier tout
ça. ⁂ aujourd'hui je suis rentré pour la première fois
chez mariage
frères, le marchand français de thé de luxe, où mon copain
voulait s'acheter du lapsang souchong (un thé fumé) ; il faut admettre
que la variété de leur catalogue est impressionnante (même
s'ils n'ont pas de lipton
yellow ) ; les prix aussi sont impressionnants,
pour certains). ⁂ aujourd'hui aussi, j'ai
vu the
bourne ultimatum, ce n'est pas trop mal à part
une vraiment trop longue séquence sur les toits de tanger et une autre
de poursuite en voiture à new york ; mais je trouve amusant qu'on
puisse encore, après le 11 septembre faire recette
du mème que les services de
renseignement sont omniprésents et ultracompétents (et qu'il suffit
d'appuyer sur deux touches sur un ordinateur pour lui faire
lister tous les agents qui ont laissé leur téléphone éteint toute
la journée du <tel jour>). ⁂ parlant du 11 septembre,
vous avez remarqué que monsieur ben laden, quand il commémore cette
date, il le fait dans le calendrier grégorien ? s'il était un bon
musulman, il enverrait son message de 6e anniversaire non pas pour le
11 septembre 2007 mais pour le 8 juillet, puisque c'est ça la bonne
date (23, جمادى
الآخرة) dans le calendrier
qu'il est censé utiliser, m. ben laden : il va falloir lui rappeler
les
versets 9:36–37
du coran, à m. ben laden, tsk, tsk. ⁂ toujours dans les
calendriers, cette année le début du ramadan coïncide avec rosh
hashanah. ⁂
[via boingboing] le
kilogramme maigrit, c'est catastrophique. ⁂ il m'a pris la
bizarre idée d'essayer de manipuler du xml
en perl
(via xml::libxml), et c'est absolument ignoble.
commentaires
2007-09-09 (dimanche)
déménagement informatique
normalement vous ne devriez rien remarquer de particulier, mais ce
site web a été déménagé sur un nouveau serveur
(aldebaran.⁂.net… ah non,
pardon, aldebaran.dedibox-sucks.com) :
même si l'explosion du précédent
serveur n'a pas eu lieu comme prévu (ou en tout cas pas aussi
rapidement), j'ai quand même trouvé plus prudent de migrer sans
tarder. si vous voyez une différence significative ou un lien
subitement cassé, c'est probablement une erreur de ma part,
signalez-la moi. (normalement j'ai fait attention à tout, y compris
aux commentaires,
aux torrents
hébergés ici et autres bizarreries, mais on ne sait jamais, c'est si
facile d'oublier un détail.)
ce n'est cependant qu'un déménagement informatique facile, par
rapport à un autre qui m'attend : décider ce que je fais, au final,
pour mon adresse mail. actuellement je lis mon adresse mail à
l'ens comme auparavant, et je lis celle à
l'enst via un webmail malcommode : je ne me suis pas
encore décidé à rediriger l'ancienne vers la nouvelle par peur d'avoir
mal prévu les conséquences de l'avalanche de spam qui s'y déverserait
alors (mon filtre à spam actuel n'est pas trop trop mal réglé, je suis
donc prudent avant d'engager tout changement). une solution possible
serait de tout rediriger sur une adresse @madore.org,
mais là ce qui me fait peur c'est de ne pas arriver à maintenir le
serveur (et le domaine) vivant de façon continue et pérenne. du coup
je suis un peu paralysé par l'indécision.
commentaires
2007-09-07 (vendredi)
déménagement
aujourd'hui j'ai fait mes cartons : j'ai rassemblé tous les livres
et l'essentiel des papiers[#] qui
s'étaient accumulés[#2] dans mon
bureau au 45 rue d'ulm et je les ai entassés dans cinq cartons (de
petit volume mais très lourd poids). lesquels seront transportés au
37–39 rue dareau dans environ une semaine. j'ai un peu peur
qu'ils soient abîmés pendant l'opération : il faut dire que j'y tiens
beaucoup, à mes livres de maths. j'en ai profité pour trier un peu
mes papiers (comme les je-ne-sais-combien de lettres d'universités qui
me disent que ma candidature n'a pas été retenue pour le poste
truc-chose, ou les arrêtés divers et variés que le ministère
m'envoie avec amour[#3]).
avec toutes les choses que j'ai eu à faire cette semaine, j'ai un
petit peu fait connaissance de mes nouveaux collègues, mais je n'ai
guère eu le temps de visiter l'école (je n'ai même pas encore mis les
pieds en bibliothèque, par exemple). j'ai quand même découvert la
cantine, qui est assez semblable à celle d'où je viens mais un peu
moins chère (pour moi) et avec une plus jolie vue (sur la vallée de la
bièvre ). Ça reste un peu labyrinthique à mes yeux :
je me demande combien de temps il faudra pour que je connaisse tous
les recoins comme je connais ceux de l'ens. je n'ai pas
encore cherché à savoir pour les heures d'accès. et je n'ai pas
encore vraiment vu à quoi ressemblaient les élèves (pour l'instant,
ils sont en train de s'intégrer).
aucun rapport : je suis tombé
(via boing boing)
sur cet
essai très intéressant à lire (quoique brouillon) sur l'évolution
de l'esthétique du web. que vous vous souveniez ou non (et avec
nostalgie ?) des années '90, de leur choix douteux de polices et de
couleurs, et du bienvenue sur ma home page
avec fond étoilé et bouton en construction jaune et noir, ça
vaut la peine de regarder ce truc. l'histoire de l'informatique ce
n'est pas qu'une histoire des logiciels et des standards, c'est aussi
une histoire des coutumes !
[#] enfin, ceux qui ne
sont pas partis à la poubelle, parce que j'ai fait un carton-poubelle
à peu près aussi rempli que les autres.
[#2] c'est fou la
quantité de choses qu'on peut accumuler en trois ans… bon, le
papier ça ne me surprend pas trop, mais les livres, quand je pense
qu'il a fallu les acheter ça me fait un peu peur d'en voir le nombre.
(ils n'ont pas été achetés en trois ans, cependant : ma phrase est
peut-être mal formulée, ils ont été accumulés dans mon bureau en trois
ans et achetés sur une douzaine d'années.)
[#3] le suivi de ma
situation d'agrégé est assez amusant : de 1998 (date à laquelle j'ai
passé l'agreg) à 2000 (où j'ai quitté l'ens) j'étais
en report
de nomination, de 2000 à 2003 (monitorat à orsay)
j'étais stagiaire en congé spécial, de 2003 à 2004
(ater à orsay) j'étais titulaire détaché à
l'université de paris-sud xi, de 2004 à 2007
j'étais affecté hors académie à l'ens, et
maintenant je suis de nouveau détaché, cette fois auprès
du get. chacun de ces changements de situation m'a
valu au moins un arrêté ministériel nominatif.
commentaires
2007-09-03 (lundi)
prise de fonctions
voilà, j'ai signé mon contrat, et j'ai pris possession de mon
bureau : ce dernier n'est pas aussi grand que celui à
l'ens mais il est plus confortable. je ne suis —
au moins temporairement — pas sur le site principal rue
barrault, mais
sur une
annexe rue dareau (à 800m de là à vol d'oiseau, soit quelque chose
comme 1200m de chez moi). le club
contexte félicite d'ailleurs l'École d'avoir des locaux rue
[baʀo] et d'autres rue [daʀo], ça aide vraiment bien à
comprendre. toujours est-il que de ma fenêtre je
vois passer les trains du rer b, c'est rigolo. ah, et il
y a les plaisirs du geek à être dans une grande école de
télécommunications : on a de l'ipv6 natif au bureau
(2001:660:330f::/48) et un serveur ntp de
strate 1.
plus sérieusement, dans l'immédiat je n'ai guère de charge
d'enseignement donc je vais pouvoir me concentrer sur ma recherche, et
avant tout sur le fait de bien comprendre l'état de l'art en ce qui
concerne les applications de la géométrie algébrique à la crypto.
ps : mon nom apparaît déjà
dans la
page web du département. pas mal.
commentaires
2007-09-01 (samedi)
rentrée, cartographie
il paraît que depuis aujourd'hui je ne suis plus à
l'ens. je dis il paraît parce que je n'ai pas vu
moi-même mon arrêté de détachement (je suis censé en récupérer une
copie lundi, apparemment c'est la procédure standard), mais le
ministère m'a dit l'avoir pris le 20 août et il a été bien reçu
au get où je
vais après-demain signer mon contrat (qui sera rétroactif de deux
jours, donc).
pour ce qui est des modalités pratiques de ce que je vais faire
comme enseignement à télécom, en revanche, je n'ai guère de détails.
j'ai donné mon accord pour enseigner des probas, mais je ne sais pas
comment ça va se passer concrètement, quand a lieu la rentrée des
élèves, etc. j'aurai sans doute plus de précisions bientôt, mais en
vérité je suis un peu anxieux.
pour passer la fin de mes vacances, je fais joujou avec de la
cartographie. par exemple, j'ai appris l'existence d'un ensemble de
données cartographiques et géographiques mondiales (physiques et
politiques) libres de droit (car développé par le gouvernement
américain) avec une précision comparable à celles de cartes à
1:1000000 (donc sans énormément de détails à l'intérieur des pays,
mais très bien pour des cartes à niveau
planétaire), vmap0.
et avec la bibliothèque mapnik on
peut transformer ces données en des cartes pas trop moches. le
problème majeur, c'est que tout ça est extrêmement mal documenté
(aussi bien
vmap0 que mapnik), déjà il faut convertir les données
d'un format pourri vers un autre format pourri en utilisant des
commandes passablement arcanes (heureusement
que quelqu'un a
trouvé la formule magique avant moi, parce que je n'aurais pas
deviné), ensuite il faut essayer au hasard les commandes pour créer la
carte, faute du moindre manuel. j'ai réussi à produire un truc comme
ça (les lignes en gris sont des lignes de chemin de fer, les lignes
rouges sont des limites de régions) :
…mais il y a des gros bugs, par exemple il semble avoir
décidé que le danemark n'existait pas et qu'il n'y avait pas de
chemins de fer au nord de l'angleterre (la raison en est probablement
qu'il ne sait pas où arrêter les données, peut-être parce qu'il est
perturbé à cause de la projection utilisée, en
l'occurrence utm
fuseau 31 ; mais je soupçonne plutôt que la faute en est à ma mauvaise
utilisation du truc qu'à de vrais bugs).
commentaires
2007-08-28 (tuesday)
converting latitude+longitude to universal transverse mercator
[the following is a highly technical note (i.e,
odds are you don't want to read it at all), which i'm writing in the
form of a blog post mainly because i'm too lazy to start another web
page—but it might get copied elsewhere eventually (if someone
wants to dump it on wikipedia, feel free to).]
i've long been intrigued by the oft-used (especially in conjunction
with gps
units) utm coordinates: explanations as to
how utm coordinates are defined exactly is very
hard to find (the spherical case is simple enough, but the ellipsoidal
one is a much tougher nut), and although there are many online tools
(such
as this
one) to convert from latitude+longitude to utm and
back, they use black box formulæ, converging power series, and
looking at the source will give you very little insight on what is
going on. so here is an attempt at a mathematically precise
definition (it took me a whole day of angry formula-crunching before i
came up with something entirely correct, so i won't spare the
details).
first of all, what is a transverse mercator projection? it can be
defined by starting from a central meridian (utm uses 60
possible central meridians, one for
each utm zone) and constructing the
mathematically unique projection from a spheroid (= rotation
of an ellipse about one of its axes) to a plane which is conformal
(= preserves angles) and maps the central meridian to a straight line
with constant scale. so here are the defining features of universal
transverse mercator:
it divides the earth in 60 longitude zones, each 6° wide: zone 1
ranges from 180° to 174°w, zone 2 from 174°w to 168°w and so on
through zone 30 from 6°w to 0°, zone 31 from 0° to 6°e, up to zone 60
from 174°e to 180°. each zone's central meridian is
halfway between the limiting longitudes (e.g., zone 33's central
meridian is 15°e). utm coordinates are given relative to
a longitude zone and a hemisphere (north or south).
in each zone, utm is strictly conformal (= preserves
angles). in practice, this means that it does not distort shapes
anywhere, or that the utm grid is a square grid
everywhere, and it appears square when displayed on any conformal map
projection. (note that this does not imply that the lines of the grid
are aligned north-south and east-west! but they are always
perpendicular.)
each zone's central meridian (which receives an easting
coordinate of 500000,
see below) is mapped to a
vertical line along which the vertical (northing) coordinate is
simply proportional to distance (on the ellipsoid) along that
meridian; however,
the scale along the central meridian is not 1:1, it is 9996:10000.
in other words, two points lying at 10km's distance from one another
on the central meridian will have vertical (northing)
coordinates differing by only 9996. the reason for this is that the
map scale increases on either side of the meridian (as is unavoidable
when mapping a curve surface) and the 0.04% decrease at the center is
chosen to make the average scale on a 6°-wide zone roughly 1:1.
the two utm
coordinates, easting (given first) and northing
(given second) are orthogonal and measured in meters (after the
transverse mercator projection and the 9996:10000 scale are applied).
easting is measured horizontally, with the central meridian having
value 500000 (in practice, it can take values from 166021 to 833979 at
the equator, the range being more narrow at higher latitudes).
northing is measured vertically, with the equator having value 0 in
the northern hemisphere and 10000000 in the southern hemisphere; in
the northern hemisphere, it ranges from 0 at the equator to 9328094 at
84°n on the central meridian, or even 9997965 if used all the way to
the pole (but this normally isn't supposed to happen: beyond 84°n, and
beyond 80°s
universal
polar stereographic coordinates should be used instead
of utm).
utm is (nowadays) almost exclusively used with
the wgs84 ellipsoid: this
has a semimajor axis of a = 6378137m (exactly) and a
flattening of f = 1 − b/a =
1/298.257223563 (exactly).
this is a complete definition, however it isn't a very usable one
because it lacks a description of how to use the conformal part
of the definition to actually convert geodetic coordinates to
universal transverse mercator. if we were to use a spherical earth
model, computations would be easy enough:
(transverse mercator computations,
spherical earth:)
start with latitude χ and
longitude ϖ, and let ϖ0 be
the central meridian's longitude;
if we rotate the earth to make the central meridian become the new
(transverse) equator and the old equator become the new (transverse)
reference meridian, then simple spheric trigonometry shows that the
given point's transverse (i.e., new, i.e., rotated) longitude
is ϖ† =
arctan[tan(χ)/cos(ϖ−ϖ0)]
and its transverse latitude
is χ† =
arcsin[sin(ϖ−ϖ0)·cos(χ)];
now if we apply the formula for mercator projection to these
transverse coordinates (namely: longitude in radians gives one
coordinate and the other is given by
log(tan(π/4+χ†/2))
where χ† is longitude), we get the
transverse mercator x =
log(tan(π/4+χ†/2)) =
arctanh[sin(ϖ−ϖ0)·cos(χ)]
and y = ϖ† =
arctan[tan(χ)/cos(ϖ−ϖ0)]
(in radians).
it is then a simple matter of scaling (multiply x
and y by the earth's radius and by the 0.9996 scale factor)
and translating (add 500000 meters to the easting coordinate and
possibly 10000000 to the northing if in the southern hemisphere) to
obtain utm coordinates.
here is a numerical example: consider the point
with latitude χ=45° and longitude ϖ=0°
and refer it to utm zone 31's central meridian
of ϖ0=3°. we find x =
−0.037024017523 and y = 0.786083865778. if we
convert these in meters by taking the earth's radius to be such that
the meridian's length is the same as for the wgs84 model
(10001965.7293m), and taking into accound the 0.9996 scale factor,
then we get an easting coordinate of 264345.75067 and a northing of
5003346.90008. as we shall
see below, these coordinates
differ quite sensibly (by about 16km) from the correct values obtained
for an ellipsoidal earth.
for future reference, the complex
number z = y − i·x will be
called the complex latitude (this is my terminology: but it
makes sense since when the point is on the central
meridian ϖ=ϖ0
then z is real and equals the latitude χ; so
in the spherical earth case, computing the transverse mercator
coordinates is basically just the same as computing this complex
latitude).
now in the case of a spheroidal earth, things are much more
complicated. for one thing, whereas longitude remains a simple
concept (since we are assuming the ellipsoid in question has equal
equatorial axes), the simple spherical latitude gives rise to
half
a dozen different concepts on a spheroid. the usual
(geodetic) latitude, φ, is the angle which a
line perpendicular to the ellipsoid at a given point forms with the
equatorial plane. this is what the unqualified word latitude
almost always means. but there are two other latitudes which are of
importance:
conformal latitude χ is so defined that
it is an increasing function of (geodetic) latitude which coincides
with it at the equator (χ=φ=0°) and the
poles (χ=φ=±90°), and such that mapping
the ellipsoid to a sphere (of arbitrary radius) by taking a given
point on the ellipsoid to the point on the sphere having the same
longitude and latitude χ (the conformal latitude
we are trying to define) gives a conformal map from the
ellipsoid to the sphere.(to restate this in a less convoluted
way: if you parametrize the spheroid by conformal latitude and
longitude, you can pretend that it's a sphere when defining conformal
projections.)a rather simple computation shows
that χ is related to φ by
dχ/cos(χ) =
dφ/cos(φ) ·
(cos²(ε)/[cos²(φ) +
cos²(ε)·sin²(φ)])
with ε the angular eccentricity
(e=sin(ε)), and on integrating this
gives the horrendous formula which is displayed in the wikipedia
article.
rectifying latitude μ is so defined that
it is an increasing function of (geodetic) latitude which coincides
with it at the equator (χ=φ=0°) and the
poles (χ=φ=±90°) and which varies
linearly with distance measured along the meridian. this is
simple to define but it has no closed-form expression except involving
incomplete elliptic integrals.
obviously conformal latitude is of importance to us because we are
trying to define a conformal map. if we simply apply the
spherical-earth formulæ with conformal latitude instead of (geodetic)
latitude we get a conformal map but it is not the transverse mercator
we are looking for because coordinates along the central meridian will
not be proportional to distance as they are supposed to be: for that,
rectifying latitude needs to play a role. in fact, rectifying
latitude is exactly what we need (up to proportionality and a trivial
additive constant in the southern hemisphere) to get the vertical
(northing) coordinate along the central meridian. so somehow
we need to use both the conformal and the rectifying latitudes.
how?
the trick is to consider the function m which takes a
conformal latitude χ to the corresponding rectifying
latitude μ=m(χ). that
function is very difficult to write down explicitly, because it
involves taking the reciprocal of a horrendous formula and then yet
applying an (incomplete) elliptic integral. nevertheless, it exists
conceptually, and it is an analytic real function: so it has a locally
unique holomorphic extension to a complex neighborhood of its real
domain of definition; the reason we care is that holomorphic complex
functions are conformal mappings. in practice, m can be
approached by various power series techniques.
so the procedure to compute utm coordinates on an
elliptic earth is this:
(transverse mercator computations,
ellipsoidal earth:)
start with latitude φ and
longitude ϖ: compute the conformal
latitude χ corresponding to φ (there is
a closed-form expression for this, so we are happy);
apply the spherical-earth
computations, using χ as latitude: let z
= y − i·x be what we
have previously called the
complex latitude (here the complex conformal latitude, of
course): at this point, we have defined a conformal map, but the
central meridian is parametrized by conformal latitude, not rectifying
latitude as we would like it to be;
compute z♠
= m(z), where m is the (complex
holomorphic extension of the) function taking a conformal latitude to
the corresponding rectifying latitude:
then z♠ = y♠
− i·x♠
where x♠
and y♠ are the desired utm
coordinates{proof: since m is
holomorphic, we have defined a conformal map, and since m
takes a real conformal latitude to the corresponding rectifying
latitude, it is what it should be on the real axis, but since real
values suffice to identify an analytic function we are done}.
here is a numerical
example: consider the point with latitude φ=45° and
longitude ϖ=0° and refer it to utm zone
31's central meridian of ϖ0=3°. we find a
conformal latitude of χ=44°48′27.662601″.
now applying the spherical-earth transverse mercator formulæ, we
find x = −0.037148195538 and y =
0.782727307059. then m(y−i·x)
= y♠−i·x♠
where x♠ = −0.037148414843
and y♠ = 0.783567347070. if we convert
these in meters by taking into account the meridian's length for
the wgs84 model (10001965.7293m), and taking into accound
the 0.9996 scale factor, then we get an easting coordinate of
263553.97390 and a northing of 4987329.50469. this is the correct
conversion: the point (45°n,0°) has utm coordinates
(263553.974,4987329.505) in zone 31 north.note that if we
had naïvely applied the spherical-earth transverse mercator formulæ to
the conformal latitude we would have found the incorrect value
(263555.370,4981982.732), off by 5km; if we had applied the same
formulæ to the rectifying latitude immediately, we would have found
(263752.383,4987314.788), still off by 200m: so even
for gps-precision computations we can't simply forget
about the complexity.
if we are aiming at a precision of slightly better than 1 metre,
then the following numerical series expansions
for m(z) (with the constants
of wgs84) can be used: the first is around z=0
(to be used for latitudes less than 40°, say) and the second is
around z=π/2 (to be used for latitudes above 40°):
m(z) ≈ 1.00167851426z
− 0.00112513485z3 +
0.00022996604z5 −
0.00002381665z7 +
1.76580·10−6z9 +
o(z11)
m(z) ≈ π/2 +
0.99832757260(z-π/2) +
0.00110890291(z-π/2)3 −
0.00021697949(z-π/2)5 +
0.00001886787(z-π/2)7 −
6.6472·10−7(z-π/2)9 +
o((z-π/2)11)
i'm not sure how well these power series expansions compare with
other classical approaches to computing utm coordinates
(e.g., pages 60–64
of this
book).
comments
2007-08-25 (samedi)
david découvre de nouveaux parcs
armés d'un instrument me
permettant de ne plus craindre de me perdre , mon
poussinet et moi nous sommes mis en quête de territoires inexplorés
dans paris. aujourd'hui je suis allé visiter le square des
batignolles, que je ne connaissais pas du tout (ok, c'est
un peu limité comme wild west, je fais ce que je
peux). c'est tout petit comme parc, mais c'est très mignon : un
jardin à l'anglaise aménagé en square parisien, avec un minuscule plan
d'eau où s'ébattent des anatidés, une cabane où l'on vend des gaufres,
des mômes qui jouent au manège, une allée barbara
(chanteuse française), et des trains estampillés
transilien qui passent en contrebas. (car le
square surplombe les voies partant de la gare saint-lazare ; et à
proximité de là on trouve cette bizarrerie qu'est la
station pont cardinet, la seule gare de train de banlieue
située à paris intra muros.)
ensuite, alors que nous nous apprêtions à rentrer par un autre
chemin, nous sommes tombés sur un autre jardin dont j'ignorais jusqu'à
l'existence — ce qui est normal vu qu'il vient d'apparaître : le
parc clichy-batignolles (juste de l'autre côté de la rue
cardinet). il s'agit d'un de ces jardins dans le style moderne, comme
le parc andré citroën (que j'aime
beaucoup), les jardins de bercy ou dans une moindre mesure le parc de
la villette. celui-ci remplace des terrains de la sncf
(hangars ou voies de triage, je ne sais pas exactement) qui ne
devaient plus beaucoup servir, il est encore en train d'être réalisé,
et même inachevé il a l'air très réussi. À ce que je comprends, il
était prévu que le village olympique
de paris-2012 soit situé là. À moins
que ce soit un coup d'éclat
de madame
de panafieu. ou les deux. toujours est-il que c'est très joli :
moins floral que bercy, moins complexe que le parc andré citroën, mais
totalement différent du square d'en face.
commentaires
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david madore (davidmadoreensfr)
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